Conclusion OSI

Nous voici enfin arrivé au terme de cette longue présentation du modèle OSI. J’espère ne pas avoir été trop ennuyeux. J’ai tenté de vous faire sourire parfois, même si ce n’est pas toujours facile avec des sujets aussi arides.Vous aurez pu remarquer que les couches 5, 6 et 7 sont bien moins développées que les précédentes. Ceci tient au fait que d’une part on quitte le sujet purement réseau en entrant dans l’informatique et que d’autre part ces couches sont excessivement complexes. Je suis loin d’être un maître en la matière, et je laisse avec plaisir le travail aux érudits !

Quoi qu’il en soit, si vous ne devez retenir qu’une chose, c’est la suivante : Le modèle OSI est un MODELE ! Ne cherchez pas dans la nature des architectures qui lui collent à la peau. A mon sens, à part DecNet Phase V qui je crois est totalement OSI, il n’y en a pas légion ! Le modèle doit vous servir à faire le tri dans ces camions de protocoles et fonctions qui s’accumulent dans les réseaux. Structurez votre pensée en vous posant la question suivante : « Ce protocole, il fait quoi ? » et puis « Ce qu’il fait c’est une fonction de quelle couche ? », après ça vous avez trouvé le tiroir pour le ranger !

Si vous voulez maintenant en savoir plus, je vous invite à chercher de bonnes documentations chez votre libraire du coin (la FNAC à d’excellents ouvrages sur les réseaux). Pour ceux qui ont envie de rentrer dans le vif du sujet je peux conseiller Architecture & Réseaux d’Andrew Tanenbaum, une référence dans le genre.

A moins que vous soyez un prétendant au mal de crâne, je vous déconseille fortement en première approche, les normalisations OSI (ou UIT-T) officielles ! C’est indigeste, illisible, cher mais très complet !

Enfin votre cher Web adoré, vous fournira des sites à profusion sur le sujet OSI ou réseau. Si d’ailleurs vous en trouvez qui vous enthousiasment, envoyez moi un petit mail que j’en profite aussi !

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout ! 😉

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